IMMEUBLES : des TAPISSERIES COMME TRAIT D’UNION entre DÉMOLITION et RECONSTRUCTION

Constituer et conserver une trace de l’ancienne cité avec les habitants de ce quartier en mutation  (démolition / reconstruction sur une durée d’au moins 5 ans)

Pour faire écho à l’oeuvre de Jean Lurçat, frère de l’architecte qui conçut la cité, le projet s’articule autour de la tapisserie. Cet art décoratif a eu pour fonction de réchauffer les salles glaciales des châteaux forts. Il semble tout désigné pour humaniser les paliers des immeubles en sursis de la cité.

Un appartement vide devient atelier ouvert à tous les habitants, d’autres « cartons-grandeur » sont exécutés par les élèves d’une classe  de CM1 de l’école du quartier sur des toiles de la taille d’une porte. Les toiles viennent habiller les portes blindées des appartements condamnés le temps restant avant la démolition.

Un livret regroupant les reproductions des tapisseries illustrées de poèmes écrits par les enfants d’une autre classe, l’année scolaire suivante a été édité par la ville et distribué à l’ensemble des habitants du quartier.

Ateliers :

Ateliers pendant 6 mois dans l’appartement mémoire, un trimestre à l’école